Portrait de Zoé Valdés.
Image, G.AdC
La musique inexistante
« Temps de femmes sourdes
se flagellant le sexe au sel,
fêtant l’invention du savoir
à quoi ressemble la musique.
Les oreilles pleines de sable,
Au seuil du sifflement qu’elles ressentent
En accouchant les hommes.
Une aiguille coudra dans le vent
Des broderies qui passeront par le lieu du tonnerre.
Elles ne l’entendent pas, mais elles voient l’éclair. »
Zoé Valdés, Une Habanera à Paris, poèmes d’anthologie, Gallimard, Collection Du monde entier, 2005, p. 14.
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