Portrait de Sylvie Germain.
Image, G.AdC
« La nuit repose encore dans l’atelier du poète qui broie finement ses mots couleur pourpre, bleu lavande ou ardoise, or brun, cristal et argent, tout constellés d’étoiles jaunes comme des larmes résineuses écoulées des yeux d’anges chagrins. »
Sylvie Germain, Céphalophores, Gallimard, Collection L’Un et l’Autre, 1997, page 75.
« La femme est saturée de vide et de mystère, son ventre est excavé, sa chair rouée de nuit. Peintures, tatouages et scarifications sur ses seins, son ventre, ses fesses et son pubis sont autant de sceaux posés, incrustés dans sa peau pour tenir bien clos le secret de ses liens avec les forces cosmiques, avec les astres et les marées, avec la violence animale. »
Sylvie Germain, Les Personnages, Gallimard, 2004, Collection L’Un et L’Autre, p. 55.
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