Portrait de Sylvie Fabre G.
Image, G.AdC
« Entends les cyprès respirent
exhalent le souffle du matin
Qui marche dans la genèse odorante de l’île ?
La rivière couvre la chaleur
romarin, sauge et laurier s’y glissent
le jour vibre sur gouffre blanc.
Dans le remuement lumineux
une chapelle, ouverture
suffocante sur la colline.
La bougie vibre sur gouffre noir
tu t’assombris
la prière ravive les fresques
et ton cœur.
Des ombres se détachent
- muettes fleurs de maquis
s’abîment dans l’excès de midi. »
Sylvie Fabre G., L’île, in L’Approche infinie, Le dé bleu, 2002, p. 78.
Voir aussi :
- Sylvie Fabre G. par Sylvie Fabre G. (anthologie poétique établie par Sylvie Fabre G.).
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