Portrait de Gabrielle Althen
Image, G.AdC
Voyageur devant les arbres sans voyages
Leurs mains étales et leur patience offertes
Pendant ces soirs plus ronds que des sanglots sans mots
Parmi les ombres blanches
Où le temps stagne avant la nuit
Voyageur, voyageur, tu ne sais pas ce que tu cherches
Et dans le jour finissant
Je me suis mise à regarder comme toi les mains étales
Mains de femmes gravides et mains d’arbres
Un abîme ordinaire jouxtant la plaine et nos ordres de vie.
Gabrielle Althen, Vie saxifrage, Al Manar | Éditions Alain Gorius, 2012, page 44.
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