Portrait de Jacqueline Risset.
Image, G.AdC
« Tout se passe un peu comme si, dans l’image courante, L’Enfer n’avait pas été vraiment écrit comme un livre mais plutôt visité comme un pays. Statut étrange, légèrement inquiétant, déjà en place depuis le début : Dante avait le teint olivâtre, et les commères d’Italie, le voyant passer, exilé pour toujours de sa ville, de sa chère Florence bien-aimée, attribuaient la couleur sombre de sa peau à la traversée des flammes d’outre-tombe. "C’est l’homme qui a été en Enfer", murmuraient-elles sur son passage. »
Jacqueline Risset, Introduction de Dante, L’Enfer, Flammarion, 1985, page 7. Traduction de Jacqueline Risset.
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