Portrait de Carole Darricarrère
Image, G.AdC
Seul ce qui longe la mer n’est pas bordé.
Ce qui fascine le regard n’est pas bordé.
Le Verbe nulle part n’est bordé.
Ce qui n’est pas bordé n’est pas mathématiquement formulable.
Ni quantifiable.
La parole verticale, qui est pure expansion, n’a pas de bords.
Le poème nulle part n’est bordé.
Centre advenant du centre, il est partout centre.
Carole Darricarrère, « Seul ce qui longe la mer n’est pas bordé », Demain l’apparence occultera l’apparition, Éditions Isabelle Sauvage, 2009, page 47.
Retour au Sommaire de la galerie
Voir aussi l' index général des auteurs.