<< Poésie d'un jour
Tu viens dans le poème
je crois j’effleure tes dessins
le camélia – sa couleur un peu trop
le camélia – son rouge un peu trop
Me demandes-tu d’où provient ce pigment
S’il est né d’un trop de vie d’un trop d’ardeur
Du texte se détache la langue
vers la nature tendue jusqu’à nous
simplement – corps et rivage-
Qui marche s’ouvre à la lumière
La rivière découvre
un ciel en nous
l’eau répétant
coquelicots
au fond des corps
Un chant d’oiseau ouvre en soi
ailes où les matins s’envolent
-l’herbe montée-
Un temps le jardin
Cécile Guivarch et Jean-Louis Kuntzel, Tu dis la vie, Collection Duo, Les Lieux-Dits 2024
CÉCILE GUIVARCH
Ph. : Michel Durigneux
Source
■ Cécile Guivarch
sur Terres de femmes ▼
→ C’est tout pour aujourd’hui, éditions La tête à l’envers, 2021
→ Cent ans au printemps (lecture d’AP)
→ Cent ans au printemps (lecture de Philippe Leuckx)
→ [Écrire ses yeux] (extrait de Cent ans au printemps)
→ Cécile Guivarch, mots et mémoire en double (chronique de Marie-Hélène Prouteau)
→ Sans Abuelo Petite (lecture d’Isabelle Lévesque)
→ [Je ne sais pas si tu es encore jeune](extrait de Sans Abuelo Petite)
→ [J’ai marché sur les morts]
→ Renée, en elle (lecture d’AP)
→ [des hommes tressaillent](extrait de S’il existe des fleurs)
→ Vous êtes mes aïeux (lecture de Gérard Cartier)
→ (dans l’anthologie Terres de femmes) [ma grand-mère avait beaucoup de clés]
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site des éditions La tête à l’envers) la fiche de l’éditeur sur C’est tout pour aujourd’hui
→ le site terre à ciel | poésie d’aujourd’hui
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