<< Poésie d'un jour
« Les horizons factices de l’époque » un graffiti sur un mur d’Aix-en-Provence
Ph. / G.AdC
Celui qui s’invente un pays
en oublie les frontières.
Il marche au-devant de lui
sachant qu’il ne s’atteindra pas.
Celui qui s’invente un pays
se souvient d’un nom, d’un visage
abandonné à l’horizon.
C’est vers cela qu’il va,
qu’il épuise ses pas et son souffle :
depuis longtemps il a perdu
ses propres traces.
Max Alhau, Au loin le vent, Œuvres de l’artiste Hélène Baumel, Collection Grand ours, L’Ail des ours/ n°15, p.13
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MAX ALHAU ■ Max Alhau sur Terres de femmes ▼ → Les Mots en blanc (lecture d’Isabelle Lévesque) → [Tu n’oses plus nommer] (poème extrait des Mots en blanc) → Le Temps au crible (lecture de Cécile Oumhani) ■ Voir aussi ▼ → (dans la poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Max Alhau |
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