<< Sylvie Fabre G. Lecture de l’œuvre de Patricia Pinzuti-Gintz
Un art de transformer l’absence en présence
L’art, une Maison hantée
Au cœur irradiant de son art, la féminité
Alléger ou creuser le poids du mystère,
L’art de Patricia Pinzuti
Patricia Pinzuti-Gintz, Visage voilé
Les expositions et les performances de Patricia Pinzuti-Gintz, artiste d’origine corse habitant à Grenoble, nous font entrer dans un espace-temps singulier qui nous mène aux sources de la mémoire, au cœur de l’altérité et du rêve, dans un dedans-dehors propice à la voyance davantage qu’à la vision. L’imaginaire de ses œuvres est empreint d’une culture ancienne, d’un questionnement métaphysique et la lumière idéale qui baigne ses installations, comme ses dessins ou ses encres, dialogue en permanence avec le jadis, la fugacité et l’énigme. Pour saisir le secret d’un réel qui nous échappe, elle donne aux corps transparence ou légèreté et aux âmes, sous sa main étrangement palpables, l’apparition qui transforme l’absence en présence. Le temps de la terre, en bas et en haut, vécu dans sa profondeur, devient un présent hanté de passé - ou peut-être l’inverse. Son art qui porte la marque d’une pratique théâtrale et d’un travail de styliste se manifeste envol du labyrinthe ou architecte d’épure. Il parle les âges de l’humain, les lieux de la vie, les états de la féminité. Dans leur royauté, souvent au bord de la disparition, ses œuvres semblent envoyer l’invite à une autre habitation du monde et de notre fragile condition. Elles tentent un apprivoisement à travers les métamorphoses du temps et de la matière, le visage de l’autre et la quête d’un invisible qui les déborde comme il déborde toute vie de commencement et de fin.
Telles Leonor Fini, Louise Bourgeois et d’autres artistes avant elle, Patricia Pinzuti-Gintz possède la faculté d’ouvrir les yeux et les mains d’un corps-mémoire, porteur d’expériences charnelles et spirituelles, mais aussi de souvenirs et de rites qui effacent les frontières limitant l’être. Ils lui permettent d’avoir accès à un en-deçà et à un au-delà qui appartiennent à l’immémorial du mythe, à l’enfance primordiale, à la prégnance d’une féminité. Dans sa création, la relation à l’intime et à la réalité quotidienne est investie de sa part émotionnelle et de sa part sacrée, ce dont rend compte en particulier son travail avec le textile. Déchirures, pliures, piqûres, coutures y relient la faille de vivre à la réparation de créer : « On ne peut pas coudre sans avoir un nœud au bout du fil »1 . Pour Patricia P. G. le tissu - couleur, texture, forme - signifie plus qu’une matière, un monde intérieur, et son travail procède d’une appartenance et d’un savoir de l’amour et de la finitude. Avec la minutie d’une artisane et la sensibilité de l’artiste, elle conçoit, coupe, coud, brode pour mieux donner à voir le don initial et la blessure première. Maniés par ses doigts déliés, aiguille et ciseaux autant que mine, encre et craie façonnent de l’immortalité avec le désir, la lucidité avec le sens de l’éphémère. Le tissu se marie au verre et au papier, les contraires s’allient : l’obscur avec le jour, le drapé avec la fluidité. Dans sa création, les éléments naturels entrent en lice, la lumière essentiellement, qui efface ou sublime, irise ou intensifie. Par les installations et au cours des performances, l’artiste crée des passerelles entre les mondes, elle en ramène des éclats de réalité ou suscite des glissements dans l’à-côté. Son geste révèle le visible saisi dans son mouvement constant vers l’invisible, l’air circule, l’espace et le temps s’élargissent, les présences vibrent.
Ainsi en 2008 au domaine de Saint-Jean de Chépy en Isère ou au Lazaret d’Ajaccio en 2020, la brise qui fait bouger les robes de gaze suspendues dans le bleu du ciel lève des corps d’absence. Chacune d’entre elles dans sa fluidité mouvante est un imaginé : enfant, jeune ou vieille femme, on voit on écoute, on ne sait plus qui le vent anime, quelle voix tue il fait souffler jusqu’à nous. L’artiste, en lutte contre la nuit du perdu et le manque, fait advenir de l’amour. À Grenoble encore, au musée de la Bastille en 2014, devant une des meurtrières du fort ou dans les grottes avoisinantes, les jeux de clarté et d’ombre dévoilent d’autres existences. Les silhouettes-fantômes entre les tulles, femmes ou hommes, semblent des visitations. Caché-intouché, en créant du vide, des marges, des évanescences, Patricia Pinzuti-Gintz ouvre un chemin d’oubli qui nous appelle à une forme de divination. Nous entrons dans un entre-monde ou un outre-monde dont elle parvient à faire surgir des visages qui relient histoires et affects, enracinements et errances. Les êtres sont là, mais comme en creux ou en fuite, dans l’acmé d’une improbable résurrection.
Au Belvédère d’Uriage en 2022, lieu de sa dernière exposition L’artiste habite le monde, Patricia P. G. a créé une demeure de textile en suspension qui guide le regard du haut en bas. Le spectateur, pris dans le vertige de la verticalité, élévation et chute, se retrouve dans une cathédrale de lumière. Colonnes de fils à la trame irrégulière, recousue-effilée-déchirée comme celle des existences, ruissellement de voiles dont le sol recueille en un cercle symbolique l’opalescence surnaturelle. La forme horizontale que le lieu abrite, lit ou tombeau, n’a pas de chair mais une aura, corps féminin dérobé dont il ne reste qu’une tulle et une étole de fourrure dans un reliquaire. La découverte de la sculpture voisine, forme verticale sculptée de gaze et de fils noirs enchevêtrés, est son envers troublant. Chez Patricia Pinzuti-Gintz, le féminin tient autant du sortilège que de l’exorcisme, et sa figure revêt des facettes bénéfiques ou maléfiques : déesse-mère, sylphide ou ange, en chacune existe aussi le monstre, « le minotaure » intérieur. L’artiste visite le bien et le mal, rendant à la femme sa puissance dispensatrice d’une vie avec la mort.
Dans la performance de 2019 au GEM de Grenoble, elle-même s’est présentée en combinaison ocre-argile, réinventant la figure d’Ève, corps à dé-voiler et bouche à dé-coudre, lèvres, seins et ventre unis à grands fils par son aiguille couturière à la force de la terre et à un ciel porteur de ce qu’elle appelle ses « chimères ». Hymne à la vie, éveil des sens et de l’esprit, à l’aube nouvelle d’une création, son geste libérateur met en mouvement une autre image de la femme. Sa danse contre l’aliénation inscrit sur le sol les signes d’une re-naissance et d’une re-connaissance dont la femme, à la source, possède la clef.
Il y a dans la démarche de Patricia Pinzuti-Gintz une approche des origines mais aussi des Mystères. La rencontre d’Eros et de Thanatos, le passage d’un monde à l’autre, demande l’initiation. Au Musée dauphinois en 2012, dans le cadre de l’exposition « Confidences d’outre-tombe », une de ses performances la montrait, voilée de dentelle et noir vêtue, comme « la mort qui pleure ». Étonnante incarnation de « Faucheuse » en ce Memento mori où sa main gantée de blanc signalait au spectateur un squelette dans un sarcophage. Tisseuse du lien entre l’humain et le divin, grande prêtresse, l’artiste rappelle les vanités du monde et officie pour la miséricorde. On retrouve ici, profondément enracinées les traditions méditerranéennes qui ont marqué son enfance et qui inspirent son art. Médium et pleureuse, initiée ou gardienne du foyer, diverses représentations de la femme foisonnent dans les dessins, les fusains et les encres. La Maison, motif qui leur est lié, y rayonne. Foyer symbolique de la vie sexuelle, maternelle et funéraire, l’artiste la représente comme une lampe dans la nuit, une flamme qui brûle, toujours susceptible de s’éteindre dans la fusion et la séparation. Pour mieux aimanter le regard vers son noyau de nuit ou son bloc de lumière, elle illimite l’espace sur le papier, fond la chambre à coucher le lit et les corps, les enveloppe dans une voilure beige, perle ou nacre, qui souligne sa rêverie de l’Un. Vêtements, voiles, draps ou linceuls, deviennent Paysages, cosa mentale, entités spirituelles comme le lieu qui les abrite. Emily Dickinson faisait de la Nature une maison hantée, Patricia P. G. fait de l’art une « Maison hantée », un foyer où brûle le feu de vie entre les braises de l’origine et les cendres de la mort.
Sur vélin d’Arches ou papier de soie, l’artiste dessine inlassablement les femmes qui le traversent et habitent son âme corse. Inconnues ou proches dont elle saisit l’essence, telles Marie ! sa fille ou l’artiste d’art singulier, Mariette, personnalités dont la passion farouche ou le charme habité nous frappe. Vierges, sorcières ou madones, déesses mais aussi simples mortelles, les voilà toutes devenues des sculptures de lumière, des figures tutélaires ou des âmes-fantômes. Leur chair de mère en gestation ou entourées d’enfants, leur âme passionnée, leur « Corps subtil » - titre de son exposition de 2017 à la galerie « Alter-Art » - possèdent un secret. Les dissimuler sous un voile ou les enfermer dans une châsse de verre, est-ce pour l’artiste le moyen d’en alléger le poids ou d’en creuser le sens ? L’artiste aime aussi à revisiter les portraits des siècles passés qu’elle emprunte aux grands maîtres dans les musées, ou aux anonymes. Personnages de toutes conditions qu’elle rend à la vibration d’une présence, tels dans la série Hypostases exposée en 2015 à la galerie « Abrupt » de Grenoble. Ces êtres, pétris de lointain et de silence, sous ses doigts semblent tenir la promesse d’un retour qui n’est pas sans grâce ni nostalgie. Je pense à ces nouveaux portraits, bouleversants, vus récemment dans l’atelier : des visages sur fond de nuit, aux yeux et aux lèvres cousus à grands points de lumière, et venus de quel passé pour tenter de retenir, d’immortaliser un bonheur vécu. Geste magique contre l’oubli et la perte, geste talisman pour que l’amour, dont témoigne la bonté du Sourire sur ces visages, ne s’efface pas. L’œuvre d’art serait-elle alors une lutte contre toute la douleur du perdu, s’adresserait-elle autant aux morts qu’aux vivants ?
Des réminiscences de l’enfance en Corse, de sa vieille civilisation grecque et chrétienne, l’artiste tire sa force vitale et sa mythologie personnelle. Sa création, animée par des souffles primordiaux, renouvelle un pacte millénaire avec la terre en liant notre espèce aux autres règnes. Dans ses derniers dessins exposés à Uriage sur tarlatane noire, Patricia Pinzuti-Gintz a choisi le papier japonais Hanji, à la fois très fragile et très résistant, pour travailler avec encre craie et crayon toutes les dimensions d’une habitation du monde où les êtres, les animaux et les choses cohabitent sans cesse, où les éléments naturels et humains s’entremêlent de façon inextricable. Unis dans le même cycle du vivant, comme ces arbres dressés au bord d’une falaise et dont le dessin découvre de quelles strates successives dépend leur poussée: couches d’humus, racines, troncs et branches nues avant d’atteindre la frondaison en bouquets. L’artiste est « la main reconnaissante »2 . Par l’alliage de la surface et de la profondeur, elle montre l’énergie tenace de la vie - menacée du précipice mais tournée vers la lumière.
Le monde de Patricia P.G. est de transformation et ses créatures vivent toutes sortes de métamorphose. Le divin n’est jamais loin, il touche à toutes les formes mystérieuses de la vie. Comme dans les religions anciennes, l’humain chez elle s’hybride avec l’animal et avec le végétal. L’une de ses créations, marouflée et brodée sur jean, est intitulée Maman. C’est un visage de chèvre enveloppé d’un voile de mariée. Son regard, d’amour et de nostalgie, possède l’intensité d’une joie et d’une souffrance acquises au cours des générations de mères. Une autre montre autrement l’osmose de l’homme et de l’animal : tête de cheval aux yeux clos, à la crinière toute de vaporeuse douceur où se love un buste d’homme, main posée sur le cœur. Image d’alliance anthropomorphique que l’on retrouve sous une autre forme, végétale cette fois, dans le dessin d’une femme en lévitation nocturne au-dessus de la terre. De son ventre jaillit un enfant-rameau, arborescent. Rêves cosmiques et mythologiques dont l’inconscient garde le souvenir. Chez l’artiste, cet héritage se lit dans des visions puissamment oniriques : corps léger de sirène ou alourdi de mère, visages-masques flottant dans l’air, étendue lactée sous les astres, animaux hiératiques, fleurs d’immortalité qui glissent dans le vide. Quelle que soit la matière, tissu ou papier, elle choisit deux couleurs, le blanc et le noir dont le contraste unit le dehors et le dedans pour mieux laisser venir la vision intérieure. Dans cet arrière-pays, le noir avale la lumière, le blanc la renvoie, mais la dualité n’empêche pas la complétude, et les formes ou les figures proposées par Patricia P.G. y deviennent un absolu. Dans une manière de « revenance », elles nous font signe avant de retourner d’où elles viennent. La fascination qu’elles procurent tient à un précipité des temps, passé-présent-avenir glissant l’un dans l’autre, et on n’en finit pas de les approcher pour mieux comprendre ce qu’elles font lever en nous.
« Le monde ne se lie que lorsque les choses ont trouvé leur vis-à-vis qui les éclaire et les fait exister au plus haut d’elles-mêmes », écrit le poète Jean-Louis Giovannoni et, c’est, me semble-t-il, ce que l’on éprouve en regardant les créations de cette artiste. Le monde dans son actualité tragique n’y est pas absent, mais Patricia P. G. le replace dans une intemporalité et le traite à travers des figures universelles avec une volontaire économie de moyens. Ainsi de grands papiers récents - dessin au crayon sur fondu gris-noir - montrent deux hommes, dans leur nudité vulnérable et leur solitude, survivants de quelle guerre, de quelle catastrophe, si ce n’est celles qui traversent de bout en bout l’histoire humaine. L’un, blessé, est abandonné sur les épaules ou dans les bras de l’autre, qui le porte en un geste de fraternité - échec à la barbarie. « Sans compassion, il n’y a pas d’œuvre, pas de vie, il n’y a rien » . Rien que le néant, nous murmure Patricia Pinzuti-Gintz qui cite Levinas sur un mur de son exposition au Belvédère d’Uriage : « L’œuvre consiste en un mouvement radical du Même vers l’Autre ».
Et quand le visage de l’autre est ainsi reconnu dans son humanité et exprimé dans sa transcendance, ne demeure-t-il pas vivant jusque dans la mort ? De toute l’œuvre de Patricia Pinzuti-gintz, semblent sourdre l’élan d’une reconnaissance et l’espoir d’un salut possible. Dans sa démarche qui englobe mémoire, sensation et pensée, l’art devient le lieu possible d’un accès à « la vraie vie ». Celle-ci, sans bornes, a tout à voir avec la matière et l’esprit, le commencement et le terme, avec l’Ouvert où circulent les souffles et où se révèle une parcelle du mystère. Irradiante, la féminité pour l’artiste en est le cœur, originel et original.
Sylvie Fabre G.
[1] Louise Bourgeois, Écrits et entretiens, Daniel Lelong éditeur, 2000
[2] Pierre Dhainaut, Un art à l’air libre, Al Manar éditeur, 2022
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PATRICIA PINZUTI-GINTZ
Artiste plasticienne
Vit et travaille en Corse et à Grenoble où elle encadre un atelier de dessin.
Après le métier de styliste exercé pendant dix ans, elle s’oriente définitivement dans la création libre nourrie par l’intérêt
pour la philosophie et le monde du spectacle.
Diplômée en Philosophie, elle a été formée au Conservatoire National de Région de Grenoble en Art du spectacle.
Elle est maître artisan en confection de vêtements.
- Expositions /Installations -
– Belvedere d’Uriage pour la Société Alpine de philosophie « L’artiste
habite le monde »2022 -Galeries Lafayette Grenoble atelier d’art textile et exposition « Drôles
d’oiseaux -Invalides Paris (exposition organisée par le Musée des troupes de montagnes 2021).
- Hymne à GEM Grenoble 2019 installation flottante. Femme et Tissu « UTOPIA » avril 2021
- « ICONES ET IDOLES » festival rêve, Bastille, Grenoble 2019
Corps subtils avec Sylvie Fabre G poésie et Patrizia Gattacecca chants chez AlterArt 2018
Installations- Lazaret, parcours de Grenoble à Ajaccio Musée Marc Petit (2014) 18 mai 2019 : carnet
d’Artiste au Musée Mainssieux de Voiron -Installation «Bataclan » pour l’événement Jart’dins
Galerie l’Art et la raison 2016 -Galerie Abrupt, "Chants magiques" 2015 –Musée Hébert « collections
partagées »-Alter Art: Art et écrit décembre 2014 avec Jean Luc Didier pour le texte. -Musée
Dauphinois : Biennale de dessin 2014 - 2016-Bibliothèque privée de François Ollandini (Lazaret) -Le
Belvédère exposition « Attention fragile » printemps 2014 -vente aux enchères de Minanna pour la
Fondation Umani de JF Bernardini. -la dernière volée d’escalier Villa Gaspari- Ramelli Sisco -Galerie
Gour Beneforti (2013) Maman -Alter-Art (2012)petits formats -Arts Papier Nantes (2012) -Villa
Ramelli jumelée à la Villa Modigliani de Livourne pour l’UNESCO (2012) - Opera di rutali (2O12) -
Mapgi, musée de peinture de Grenoble, “le papier dans tous ses états“ (2011) - Alter-Art Grenoble
“Tissures“(2011) - U Borgu “Nostalgia“Ajaccio(2011) - Galerie Alter Art, Grenoble (2010) - Faculté
de Philosophie de Grenoble (2009) - Statinale de Villanova, Corse (2008) - Nouvelle Galerie, Grenoble (1996)
- Mise en scène de spectacles vivants contemporains-Performance -
- « Hymne » à GEM Grenoble
dans le cadre d’une recherche d’enseignants chercheurs sur les émotions2019. La mort qui pleure
Musée Dauphinois. Installations-Lazaret, parcours de Grenoble à Ajaccio Musée Marc Petit (2014)
-Installation «Bataclan» jardins-Lazaret : lecture en musique de textes de PPG Aout 2014 Lazaret
Ollandini -Maman, avec Jeremy Marchand et Patricia Poli, Bastia (2013) - So vecchia, avec Patrizia
Poli, Villanova, Corse (2008) - Enikisame, Musée Géo Charles d’Échirolles (2002) document Via
Stella FR3. - Clôture du Festival de court-métrage de Grenoble (1996) - Femme dans la ville, Fête de
l’Humanité, Paris (1995) - A nebia vestuta, Festival du Vent, Calvi, Corse (1994) - Eve Marie
Madonna, Festival du Vent, Calvi, Corse (1993)- Dans les temps anciens, Peri, Corse (2009) -
Ombres, Petri Canti, Corse (2008) - L’Image, Institut Lumière, Lyon (1999)
Création de costumes - « JE PEUX » de Nicole Vautier sur la vie d’Anna Akmatova 2022 -« Y’a
quelqu’un » spectacle jeune public de Cloé Schmutz
Pour le cinéma (Corsesca Production, FR3 Corse) - Pour le théâtre et la danse : Compagnie Jean
Vincent Brisa, Conservatoire National de Grenoble, C Emilie Leroux Compagnie Diden Bemramdam,
Compagnie François Veyrunes, -École Menhuin
Illustrations -Revue « I Vagabondi » Festival Romain Gary 2021-Revue de poésie « l’intranquille »
n°10 et N°12 et couvertrure du numéro 13-« L’eau pneumatique... » Conte de Théocléa par Brice de
Montorge (2009) -« Celle qui arriva voilée » roman de Catalina Maroselli aux éditions Persée -«
Génération, poèmes de l’attente » Poésies de Carole Cordary (2014)
Réalisation de portraits et esquisses de particuliers en partenariat avec La librairie LA MARGE à
Ajaccio, le festival de poésie de Porticcio, les journées portes ouvertes des Allobroges ou en atelier.
Carnet d’Artiste au Musée Mainssieux de Voiron, Statinale de Villanova : portraits, galerie Alter Art
Grenoble. Portraits de rue.
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Voir Sylvie Fabre G. par Sylvie Fabre G. sur → Tdf