Pascoli in memoriam Y.T Il brivido Mi scosse, e mi corse le vene il ribrezzo. Passata m’è forse rasente, col rezzo dell’ombra sua nera, la morte... Com’era? Veduta vanita com’ombra di mosca : ma ombra infinita, di nuvola fosca che tutto fa sera: la morte... Com’era? Tremenda e veloce come un uragano che senza una voce dilegua via vano : silenzio e bufera: la morte... Com’era? Chi vede lei, serra né apre più gli occhi. Lo metton sotterra che niuno lo tocchi, gli chieda – Com’era? rispondi... com’era? Giovanni Pascoli (1855-1912), Canti di Castelvecchio, 1903 C’est comment ? Vue, évanouie comme ombre de mouche ; mais ombre infinie, de nuage louche qui rend tout poignant : la mort... C’est comment ? Terrible furie, comme une tempête qui sans un seul bruit en rien s’est défaite : silence, ouragan, la mort... |
JEAN-CHARLES VEGLIANTE Source
→ Celle qui dort... (extrait des Oublies) → [La lente] [L’étourdie] [L’Africaine] → [Au fond de moi est un animal sauvage] (extrait d’Où nul ne veut se tenir) → Où nul ne veut se tenir (lecture de Joëlle Gardes) ■ Voir aussi ▼ → (sur Recours au Poème) une notice bio-bibliographique sur Jean-Charles Vegliante (+ 6 poèmes choisis) → (sur le site de L’Atelier du Grand Tétras) la fiche de l'éditeur sur Trois cahiers avec une chanson |
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Merci pour Y.T . Comme une renaissance de TdF, ces dernières, reconnaissantes ...😢
Guidu
Rédigé par : Guidu | 01 septembre 2021 à 18:11
Merci pour Pascoli (incroyablement méconnu en France), merci pour notre souvenir commun, en amitié.
Jean-Charles
Rédigé par : Jean-Charles Vegliante | 02 septembre 2021 à 10:58