Confettis Débris d’orage – nous nous taisons. Le monde en train de s’effondrer. Ça se disloque on y voit mal. Sous nos grains de choses. Nos lèvres ensevelies. Ce qui devait nous sauver ne nous sauve plus. En secret femmes de nerfs domptés et d’éclats nous sommes ces histoires apprises par cœur par corps. Et elles sont nous. Nuits à angles durs. Comme si des remparts sans cesse nous épiaient. Comme si leurs matériaux mêmes nous épiaient — fibres bois et sang. Dis-moi. Qu’en ferons-nous.
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DENISE DESAUTELS Ph. Rémy Boily Source ■ Denise Desautels sur Terres de femmes ▼ → Pour dire nous voici (extrait de D’où surgit parfois un bras d’horizon) → [ça dit grand] (poème extrait de L’Angle noir de la joie) → La dernière rivière (autre poème extrait de L’Angle noir de la joie) → Disparaître ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de Dimedia) une fiche sur D’où surgit parfois un bras d’horizon → (sur Recours au Poème) Denise Desautels : La Dame en noir de la poésie québécoise, par Marilyne Bertoncini → (sur le site de la Mél [Maison des écrivains et de la littérature]) une fiche bio-bibliographique sur Denise Desautels → (sur Mediapart) « Denise Desautels ou la résistance à l’écriture », par Pascal Maillard |
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