Marée basse Marée basse le temps se retire dans l’îlot de ma rêverie Les pins me font signe du haut de leur falaise Je les laisse faire comme les aiguilles d’un cadran dont je pourrais avoir besoin. Nous ne dormons pas c’est la nuit qui dort en nous d’un œil ou de plusieurs Il arrive qu’elle nous visite en plein jour entre deux marées Nous la laissons faire le noir possède ses lumières Je me sais la somme des milliers de vies qui bougent en moi Et pourtant je me sens une —unique— parmi tous les autres Une île moi aussi. Marilyse Leroux, Une île, presque, Interventions à haute voix, M.J.C de la Vallée, 92370 Chaville, 2021, pp.39, 40, 41. |
MARILYSE LEROUX ■ Marilyse Leroux sur Terres de femmes ▼ → [Autour de nous le mouvant devient cercles] (extrait d’Ancrés) → [Livre ouvert] (extrait de Nés arbres) → [Une goutte est la mer] (extrait du Temps d’ici) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [Tu ouvres une brèche] ■ Voir aussi ▼ → (sur Terre à ciel) une page consacrée à Marilyse Leroux |
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