Souvent le linge aux fenêtres Souvent le linge aux fenêtres annonce l’âge des enfants et qui porte le pantalon, de quelle nippe affriole et s’attife la maîtresse de maison, les dessus, les dessous haut portés qui s’agitent au vent reverdi du printemps – de la mousse côtoie les toits sédentaires sous les tuiles- par jour ouvrable ou férié d’avril, on dirait de loin des Christs en squelette écartés sur les croix, jamais descendus de leur fil de supplice -ni buis ni palme, ni rameau de vainqueur- quand des bas-fonds jusqu’au plafond que le vent pommèle montent les bruits de la rue si étroite qu’ils vont directement au ciel avec les cris, les rires, les vers inouïs « Un jour si tu veux je viens avec ma perceuse » -ce sont des mots que vent emporte et sèche après la pluie. au vent d’avril Étienne Faure, Penchants aux fenêtres in Contre-Allées, revue de poésie contemporaine, Couverture Valérie Linder, Printemps 2021, p.7 |
ÉTIENNE FAURE Source ■ Étienne Faure sur Terres de femmes ▼ → Sortir, Éloge appuyé des bancs, Changements de saison (extraits d’Et puis prendre l’air) → [Après les rigueurs inhumaines | du gel] (extrait de Ciné-plage) → Les soirs d’été au pas des portes (extrait d’Horizon du sol) → Tête en bas (lecture d’AP) → sur « Le Poète à tête renversée » (extrait de Tête en bas) → La Vie bon train, proses de gare (extrait) → Et puis prendre l'air, une lecture d'Angèle Paoli (extrait) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site À la littérature de Pierre Campion) une lecture d’Et puis prendre l'air, par Henri Droguet → (sur le site Les Découvreurs) une lecture d’Et puis prendre l'air, par Georges Guillain → (sur le site des éditions Gallimard) la fiche de l’éditeur sur Et puis prendre l’air → (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Étienne Faure |
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