Des silhouettes bruissent dans les replis de l’heure fantôme Ph., G.AdC [QUAND S’ÉPUISE LA LUMIÈRE] Quand s’épuise la lumière de lents oiseaux nous traversent portés par une marée invisible presque silence presque froissement L’air du soir est une odeur qui s’incline sur les cheveux des nuées d’insectes montent comme en rêve à la lisière mouvante où l’herbe devient brume Des silhouettes bruissent dans les replis de l’heure fantôme multitudes. Qui voudrait alors d’un autre monde ? Anne-Emmanuelle Fournier, « Vers l’estive », La Part d’errance, éditions Unicité, Collection Le Vrai Lieu dirigée par Laurence Bouvet, 2021, page 29. Préface de Jean-Yves Masson. Gravures de Régis Rizzo. |
ANNE-EMMANUELLE FOURNIER Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Unicité) la page de l’éditeur sur La Part d’errance d’Anne-Emmanuelle Fournier → (sur Recours au Poème) une notice bio-bibliographique sur Anne-Emmanuelle Fournier |
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