[AU BOUT DE LA JAMBE] Au bout de la jambe la longue étuve Les combles voyagent à travers le grondement La vulve est une prairie noire elle attend les coups de qui ne détruit rien Elle attend que la nuit tombe pour chanter la frappe du rossignol le volet de verre qu’il institue dans sa gorge comme le cristal liquide que la langue fait venir Celui qui pompe le volume a les ongles courts Il pulvérise les obstacles du simultané fourbit l’intensité du prisme en obturant et relâchant Il joue en croches la gamme chromatique d’un tunnel d’air et traversant le pli fait mourir sa peau au bout de la jambe la longue étuve |
TITA REUT Source ■ Tita Reut sur Terres de femmes ▼ → La rage (poème extrait de Hamada) → Tu vas au rein (poème extrait de Persiennes d’Hécate) → [On pose la perte] (poème extrait du Temple des singes) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique consacrée à Tita Reut → (sur le site des éditions Al Manar) la fiche de l’éditeur sur L’Invention des gestes de Tita Reut |
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