 « prends cette nasse de temps
qui s’ouvre
vers la mer »
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NUIT CLOSE
(extraits)
IX
Tu tournes vers la nuit
ton visage reposé
apprivoise
ton souffle
prends cette nasse de temps
qui s’ouvre
vers la mer
X
Vas-tu seulement saisir
à plein sang
la tourmente
qui dépose
sur l’épaule
le lent registre du cœur ?
XI
En nous tremblent des lois
déjà mortes dans l’ombre
la langue a pris le fil
des eaux qui troublent
la voix
le cœur
Philippe Leuckx, Nuit close, sixains, éditions Bleu d’Encre, 2021, pp. 15-17.

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