« Il est des lieux qui nous hantent » Ph., G.AdC [LA VOILE FRÉMIT À PEINE] La voile frémit à peine On attend on s’emplit de cette attente On cherche au fond des eaux dans l’abîme qui se déroule dans le silence de l’ombre qui lentement dérive se nuance de phosphorescences Page où les mots se disloquent On cherche on traque avec précarité sans défiance sans confiance avec ce qu’on espère de lucidité parce que cela seul s’impose cette lueur Incertitude du cri au seuil de la parole ce qui surgit et nous poursuit Hymne du jour dans le gris des nuages S’étonner encore et l’accepter Du plus loin de la nuit Eau si profonde D’années enfouies Blessure muette D’autres îles d’autres terres Dérivent au gré des vagues Il est des lieux qui nous hantent Sabine Péglion, Dans le vent de l’archipel, XIV, éditions L’Ail des ours, Collection Grand ours/n°7, 2020, pp. 46-48. Poèmes de Sabine Péglion. Œuvres de Sabine Péglion. |
SABINE PÉGLION Source ■ Sabine Péglion sur Terres de femmes ▼ → Sabine Péglion | Jacques Bret, Australie, notes croisées (note de lecture de Cécile Oumhani) → Naxos (extrait de Ces mots si clairsemés) → [La glace dans les verres] (extrait de Derrière la vitre) → [L’eau s’écarte] (extrait de Faire un trou à la nuit) → [Ombre noire] (extrait du Nid) → Prendre le temps (extrait de Traversée nomade) → Que sais-tu → [Tu sais il n’est de lieu] (extrait d'Écrire à Yaoundé) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Malhabile |
Retour au répertoire du numéro de janvier 2021
Retour à l’ index des auteurs
Commentaires