CHANGE EST MON PARADIS, I (extrait) En ce temps-là je me perdais dans le miroir aux alouettes que me tendait un petit dieu pervers. En ce temps-là le temps ne passait pas, Je lisais les Chasses du Comte Z. et vivais dans l’effroi de LA voir surgir de l’ombre giboyeuse. Profitant d’un reste de jour je suis sorti, le soir tombait l’orage grondait encore du côté de Montsalvy. Je regardai le paysage dévasté, l’éboulement du temps les chemins effondrés… Plus rien ne venait à sa place… des bêtes rôdaient autour de la maison Il y avait sur le pas de la porte un enfant triste qui regardait le soleil se coucher. Sorti de la tanière à l’heure où la première fouine |
JEAN-THÉODORE MOULIN Source ■ Jean-Théodore Moulin sur Terres de femmes ▼ → [Mais qui pleure là] (extrait de Bestes & Panneaux) ■ Voir aussi ▼ → (dans la revue numérique de littérature Secousse, Troisième Secousse) plusieurs poèmes de Jean-Théodore Moulin [PDF] |
Retour au répertoire du numéro de novembre 2020
Retour à l’ index des auteurs
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.