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Rédigé le 30 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
ISABELLE BALADINE HOWALD Ph. © Vincent Muller Source ■ Isabelle Baladine Howald sur Terres de femmes ▼ → [Je — court à la mort] (extrait d’Hantômes) → La Douleur du retour (lecture d’AP) → Mouvement d’adieu, constamment empêché (lecture d’AP) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Isabelle Sauvage) la fiche de l’éditeur sur Fragments du discontinu → (sur Poezibao) une lecture de Fragments du discontinu par Anne Malaprade |
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Rédigé le 30 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
MICHEL DIAZ Source ■ Michel Diaz sur Terres de femmes ▼ → Comme un chemin qui s’ouvre (lecture d’AP) → Ce qui gouverne le silence (extrait de Comme un chemin qui s’ouvre) → clair-obscur (extrait de Lignes de crête) → [de tourbe] (extrait d’Offrandes Olivia Rolde) ■ Voir aussi ▼ → le site de Michel Diaz ■ Notes de lecture de Michel Diaz sur Terres de femmes ▼ → Jeanne Bastide, La nuit déborde → Alain Freixe, Contre le désert → Françoise Oriot, À un jour de la source |
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Rédigé le 29 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ph., G.AdC ÉCRIRE L’EXIL Je veux écrire l’exil l’asile introuvable des mots ils tremblent sous la langue le petit rouge-gorge est mort happé par le monde hostile exil hors de sa branche le bleu du ciel échappe il ne retient pas la peur le souffle d’air passe il filtre entre les pas le temps recule quels mots pour dire la détresse quels mots pour dire l’abandon quels gestes pour dire l’indicible que nul ne veut ni voir ni entendre quels mots pour qu’émerge la plainte des exilés jetés hors les murs poussés vers quel ailleurs toujours plus mensonger le mirage miroir de mille malédictions quels mots pour crier l’amertume les corps broyés quels gestes inventer pour que s’ouvrent les portes pour que les bras accueillent pour que s’éclairent les visages et que les mains se tendent quels regards pour que se tisse enfin le fil entre les hommes. Angèle Paoli, in anthologie Sidérer le silence, Poésie en exil, Cinquante poètes d’ici et d’ailleurs. Anthologie dirigée par Laurent Grison. Éditions Henry, collection Les Écrits du Nord, 2018. SCRIVERE L’ESILIO Voglio scrivere l’esilio l’asilo introvabile delle parole che tremano sotto la lingua è morto il piccolo pettirosso ingoiato dal mondo ostile esilio fuori del suo ramo scappa il blu del cielo non ritiene la paura passa il soffio d’aria filtra tra i passi indietreggia il tempo quali parole per dire l’angoscia quali per dire l’abbandono quali i gesti per dire l’indicibile che nessuno vuole né vedere né sentire quali parole per fare sì ch’emerga il lamento degli esiliati gettati via fuori le mura spinti verso quale altrove sempre più falso miraggio specchio di mille maledizioni quali parole per gridare l’amarezza i corpi frantumati quali gesti inventare perché si aprano le porte perché accolgano le braccia perché si illuminino i visi e che si porgano le mani quali sguardi perché si tessa il filo tra gli uomini. Angèle Paoli, in Traduzionetradizione, Quaderni internazionali di traduzione poetica e letteraria diretti da Claudia Azzola, Quaderno plurilingue n° 17, 2020, pp. 8, 9. Traduction en italien de Francesca Maffioli*. ________________________ * Francesca Maffioli è nata a Lovere (Bergamo) e vive tra Milano e Parigi. Nel 2017 ha completato il dottorato in Studi di genere all’Università di Parigi 8 e in Storia della lingua e letteratura italiana all’Università degli Studi di Milano, con una tesi sulla poeta Amelia Rosselli. Nel 2018, ha ottenuto il titolo di Maître de conférence en langue et littérature italienne. Fino al 2019 a fatto parte del direttivo della Società Italiana delle Letterate (SIL). Dal 2016, scrive su il Manifesto. Scrive anche sul blog Erbacce e sulla rivista Leggendaria per la rubrica « Canto e Contracanto ». Tra le pubblicazioni del 2019 figurano : Figurations mélancoliques : un regard sur Variazioni bellichein Catherine Flepp et Nadia Mékouar-Hertzberg (éds.) ; Histoires de folles. Raison et déraison, liaison et déliaison, Orbis Tertius ; Temporalità fluida, in Giuliana Misserville, Monica Luongo (éds.) ; Il tempo breve : narrative e visioni, Iacobelli editore (2019) ; Amelia Rosselli e l’écriture féminine in Altre Modernità, Rivista di studi letterari e coloniali, Università degli studi di Milano ; Disrespected Literatures : Histoiries and Reversal of Linguistic Oppression, n° 22/2019. Sofistiche in Bayer contro Aspirina. Erbacce, L’umorismo che resiste ai diserbanti, Derive e Approdi, 2020. Eva e Famiglia in Abbecedario Ceresa. Per un dizionario della differenza, in Laura Fortini, Alessandra Pigliaru (eds.), Nottetempo, 2020. |
■ Voir aussi ▼ → le site de la revue Traduzionetradizione |
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Rédigé le 28 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
SALPY BAGHDASSARIAN Source Arménienne née à Alep, Salpy Baghdassarian a fui la guerre en Syrie et réside à Toulouse où elle continue à écrire en arabe et à traduire de l’arménien. Elle a remporté le second prix du concours de poésie sur MBC1 en 2010. Ses poèmes sont publiés dans de nombreux magazines littéraires et anthologies. Elle est également artiste peintre et a participé à des expositions collectives ou individuelles en Syrie, au Liban, au Canada et en France. ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du Marché de la poésie) une fiche sur Quarante cerfs-volants → le site des éditions des Lisières |
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Rédigé le 27 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
FLEURS SÉCHÉES J’ai dormi une nuit dans ma chambre d’enfant Une nuit de passage dans un lit trop étroit Sur les rayons des étagères S’alignaient les tranchées du souvenir — des babioles au vain aplomb de l’université Entre deux classeurs j’ai trouvé un cahier l’ai ouvert, sans soupçon — il débordait de cursives heurtées et au détour d’une page, un cri — vous n’êtes que des cœurs secs des culs serrés et des estomacs pleins une rage, qui me rattrape. Anna Ayanoglou, « Intermède », Le Fil des traversées, poèmes, éditions Gallimard, Collection Blanche, 2019, page 41. feuilleter le livre |
ANNA AYANOGLOU Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Gallimard) la fiche de l’éditeur sur Le Fil des traversées → (sur le site de Mediapart) Libre d’entrer dans le poème: Anna Ayanoglou, par Patrice Beray |
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Rédigé le 26 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
UMBERTO SABA Source ■ Umberto Saba sur Terres de femmes ▼ → 9 mars 1883 | Naissance d’Umberto Saba → 25 août 1957 | Mort de Umberto Saba (notice bio-bibliographique + article sur Ernesto) → Donna → Notte d’estate → Oiseau en cage → Parole → Poesia → Trieste → 22 août 1862 | Umberto Saba, Couleur du temps ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur YouTube) une video (RAI, 1954) de Umberto Saba lisant Cinque poesie per il gioco del calcio → (sur YouTube) La libreria del poeta di Elena Bizjak Vinci e Stelio Vinci → (sur le site de Libération) Umberto Saba, chansonnier de la langue italienne, par Mario Cifali (28 décembre 2012) → (sur le site d'Angelo Michele Cozza) le texte intégral d'Il Canzoniere (Giulio Einaudi editore) [PDF] |
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Rédigé le 25 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
[L’OMBRE AMOUREUSE] L’ombre amoureuse dont vient la forme image contrastée de la mémoire et de l’oubli ombre sans statut mouvante émouvante posée sur l’instant l’image fuit que le contour retient l’ombre sa chorégraphie douleur d’absence d’obscure transparence confondue avec l’origine avec la forme qui l’a pensée |
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Rédigé le 24 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
Image, G.AdC MERCOLEDÌ Al parco della Rimembranza, nella nebbia del nord, nel giorno del suo compleanno, non potevo trovare che lui. Guardava per terra le castagne appena cadute e si divertiva a spingerle nel fosso con il piede sinistro, con quelle scarpe anni trenta che gli davano un’insolita eleganza. Lo guardai da lontano. Magro, pensoso, proteso a un’eterna stagione che sfiora tutti noi passeggeri. Lui solitario per forza e per natura, guardava i bambini in bicicletta con una strana attenzione, raccoglieva gli emblemi dell’inizio e della fine, sentiva forse che era ormai breve il suo segmento e camminava sempre più lento con un grido nel sangue che solo i poeti possono scorgere. Alla fine si sedette su una panchina con il suo dattiloscritto dalle mille correzioni fatte a penna che teneva sulle ginocchia e scriveva, scriveva e io ero un ragazzo e non sapevo nulla di lui, ma guardai a lungo quel titolo: La luna e i falò. Milo De Angelis, "III. Dialoghi con le ore contate", Linea intera, linea spezzata, Mondadori, collezione Lo Specchio, Milano, gennaio 2021, pp. 71-72. MERCREDI Au Parc de la Rimembranza, dans le brouillard du nord, le jour de son anniversaire, je ne pouvais trouver que lui. Il regardait par terre les marrons qui venaient de tomber et s’amusait à les pousser du pied gauche dans le fossé, avec ces chaussures années trente qui lui donnaient une élégance peu ordinaire. Je le regardai de loin. Maigre, pensif, tendu vers une saison éternelle qui nous frôle tous nous autres passagers. Lui solitaire par force et par nature, regardait les enfants à bicyclette avec une étrange attention, il rassemblait les emblèmes du commencement et de la fin, il sentait sans doute que désormais son segment était court et il marchait avec de plus en plus de lenteur, un cri dans le sang que seuls les poètes peuvent percevoir. Il finit par s’asseoir sur un banc avec son tapuscrit aux mille corrections faites au stylo, posé sur les genoux, et il écrivait, il écrivait et moi j’étais un enfant et je ne savais rien de lui, mais je regardai longuement ce titre : La lune et les feux. Milo De Angelis, “Cinq poèmes inédits”, in revue Voix d’Encre n°63, octobre 2020, page 8. Traduits de l’italien par Angèle Paoli et Sylvie Fabre G. |
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Rédigé le 24 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vincent Verdeguer,
Œuvre originale créée pour L’Échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare,
éditions Unes
Source
« DES OISEAUX CIRCULENT EN NOUS »
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Rédigé le 22 septembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)