[IL N’EST PEUT-ÊTRE PAS TROP TARD] Il n’est peut-être pas trop tard il faut encore tenter De vivre Écarte les fils de la pluie le vent sauvage Vient comme un cheval qui se lève quelle beauté Tu as froissé la rivière sans doute mais tout coule Depuis les eaux noires de l’enfance Ton chagrin Ta rage tu dois tout jeter aux égouts et te baigner Nu dans les feuilles du ciel enveloppé de nuages Tu dois voler comme un ange rire chanter et rire Passer dans toutes les chambres écrire un poème Que tu liras sur toutes les routes dans tous les lits Un poème qui donne mille vies N’abandonne pas L’espérance Un abandon c’est un arbre qui meurt Alain Duault, « La promenade son panier d’odeurs », La Cérémonie des inquiétudes, poèmes, éditions Gallimard, Collection Blanche, 2020, page 67. feuilleter le livre |
ALAIN DUAULT Source ■ Alain Duault sur Terres de femmes ▼ → Comprendre la poésie (poème extrait de La Poésie, le ciel, Petite méditation lyrique) → [Tempêtes tempêtes] (poème extrait de L’Effarant Intérieur des ombres) → Le dos (poème extrait de Nudités) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Gallimard) la fiche de l’éditeur sur La Cérémonie des inquiétudes → l’humeur d’Alain Duault (le blog d’Alain Duault) |
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