Ph., G.AdC [ECCO L’ACROBATA DELLA NOTTE] Ecco l’acrobata della notte, il corpo senza nulla, un’incisione nell’aria, uno puro scoccare di fosfori: gettò il suo smeraldo all’ultima fortuna, si avvicinò ai sepolti, indicò a ciascuno la strada. La terra appartiene a chi l’ha abbandonata. Milo De Angelis, « I. Alfabeto del momento » in Quell’andarsene nel buio dei cortili, Poesia, Arnoldo Mondadori Editore, Collezione Lo Specchio, 2010, pagina 21. [VOICI L’ACROBATE DE LA NUIT] Voici l’acrobate de la nuit, le corps sans rien, une incision dans l’air, un pur jaillissement de phosphores : il a jeté son émeraude à l’ultime fortune, s’est approché des sépultures des morts, a montré à chacun le chemin. La terre appartient à ceux qui l’ont abandonnée. Traduction inédite d’Angèle Paoli |
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