« j’entre dans les couleurs comme l’enfant à son premier rêve » Aquatinte, G.AdC [ENCORE UN PEU] Encore un peu donne-moi ce qui fait oublier la soif j’entre dans les couleurs comme l’enfant à son premier rêve. Tu me dis que l’espace est toujours à briser. Qui ose la douleur ? J’apprends à éteindre le son de tes pas nomade je suis absente de ce temps. Peut-être qu’au dernier moment j’écrirais pour là-bas. Le temps n’a plus la langue qui te marque nous et la pierre nous sans la lumière. Un vol de rapaces comme le visage du ciel sans ce murmure des fontaines où chantent les oiseaux. Josyane De Jesus-Bergey, La Déconstruction du vide, Jacques André éditeur, Collection Poésie XXI, 2019, pp. 48-50. Préface de Max Alhau. |
JOSYANE DE JESUS-BERGEY Source ■ Josyane De Jesus-Bergey sur Terres de femmes ▼ → Les Amulettes → [Plaies de la terre] (poème extrait de Rien d’autre) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) On ne parle plus du loup ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du Printemps des poètes) la fiche de la Poéthèque consacrée à Josyane De Jesus-Bergey |
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