Ph., G.AdC [PÉRÉGRINER] Pérégriner me conduit toujours à la rive des rives. Je ne sais où prendre le torrent, ni quel cours de l’eau est davantage torrent que l’autre. Le hasard est là, près de la rive planté comme un pieu dans l’indécis. Entre l’eau vive et l’instant ce fut la foudre, ce n’est pas l’eau qui fait miroir, c’est le ciel qui la traverse. Laurent Faugeras, Les Joues mordues, éditions L’herbe qui tremble, 2019, page 44. Monotypes d’André-Pierre Arnal. |
LAURENT FAUGERAS « Pour le jeune poète Laurent Faugeras, le poème est écrit comme un fruit qui se mord les joues. […] Chaque poème est ici une topographie, une vigoureuse empoignade de pays et de mots, d’images, de rapports intimes, de chemins concordants. » (Claude Albarède, Avant-propos des Joues mordues) |
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