[EN NAGEANT JUSQU’AU BOUT DE TON RÊVE] En nageant jusqu’au bout de ton rêve tu parviens outre la porte des songes sous les algues flottantes du sommeil dans l’aurore de blancs coquillages Là comme aux tout premiers temps les choses espèrent être dites et dans l’attente d’un destin balbutient d’éphémères formes En ce lieu inversé sous l’eau de ton sommeil les étoiles en mourant filent vers leur désastre et les ramiers picorent leurs miettes de lumière dans les prairies du ciel Sois attentif alors à ne jamais fixer la lumière sinon l’ombre minuscule d’échardes de soleil lacèrerait la peau du monde |
MARILYNE BERTONCINI Source ■ Marilyne Bertoncini sur Terres de femmes ▼ → Mémoire vive des replis (lecture de Sophie Brassart) → À l’ombre du mûrier (extrait de L’Anneau de Chillida) → La Dernière Œuvre de Phidias (lecture d’AP) → [Ici… Là] (extrait de La Dernière Œuvre de Phidias) → Labyrinthe des nuits (lecture d’AP) → La Noyée d’Onagawa (lecture d’AP) → [Je l’imagine] (extrait de La Noyée d’Onagawa) → Sable (extrait) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la mél [Maison des écrivains et de la littérature]) une fiche bio-bibliographique sur Marilyne Bertoncini → (sur Recours au poème) plusieurs pages sur Marilyne Bertoncini → Minotaur/a, le blog de Marilyne Bertoncini → (sur le site de la revue Texture) une lecture de Mémoire vive des replis de Marilyne Bertoncini, par Philippe Leuckx |
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