Ph., G.AdC L’AVANCÉE Ne pas gommer les traces Ne pas les laisser se dissoudre dans l’informe Marquer d’un trait hautes et basses arêtes puis laisser le chemin sans poteaux ni clôtures s’y dessiner tout seul Les cimes les plus hautes ont percé les nuages La vallée n’est que brume où résonnent tenaces les bruits que font les hommes au retour des battues Je n’ai pas souvenance du pays que tu dis Je marche encore sur des chemins de terre Une ombre me suit c’est celle de l’enfant que je fus et qui s’éveille encore en moi parfois la nuit Il se peut qu’un rayon plus ardu illumine un ciel de strates grises réveillant peu à peu l’espoir de mots guéris repartis plus confiants dans leur marche en avant Il reste encore des blancs vierges de tout passage Je n’y écrirai rien qui puisse forcer le trait ni brouiller le silence Sans lui les mots resteraient sans substance Alain Helissen in Chemins, Atelier Poésie de Cognac, Poésie et prose 2018, Expression Culturelle Éditeur, 2018, pp. 66-67. |
ALAIN HELISSEN ■ Voir aussi ▼ → le blog de poésie d’Alain Helissen → (sur Levure littéraire) plusieurs poèmes d’Alain Helissen ■ Voir encore ▼ → le blog Cognac en poésie |
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Merci beaucoup, Angèle, pour cette publication.
Belle fin d'année à vous et à "Terre de Femmes"
amicalement,
Alain Helissen
Rédigé par : Alain Helissen | 21 décembre 2018 à 20:45