[JE CROIS QU’ON GRATTE A LA FENÊTRE]
Je crois qu’on gratte à la fenêtre
c’est la guérisseuse
dont chaque sourire
est un jeu complexe
de pleins et de creux
marchande d’esprits
coiffée d’une chandelle
pour qu’à travers les yeux
d’étrangers je m’égare
elle vient proposer des masques de cire
moulés sur leurs visages
je peux m’en vêtir
pour emprunter leur regard
la vision qui m’exile
Yekta, « Le Mangeur de Reflets, VII », in Brisées pour l’étranger, Éditions Pétra, Collection Pierres écrites|L’Oiseau des runes, 2018, page 69. Photo de couverture : Jeanine Baude. Photographies à l’intérieur de l’ouvrage : Nicolas Sandanassamy.
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