ENTENDRE D’un pas tranquille Viendras-tu du fond de la forêt Entendre Du bourdon de l’abeille la vérité du jour ? Vers quelle chaleur luxuriante Pencheras-tu pensive poitrine crue ? Or, Voici que douant d’une force d’amitié L’élan de tes bras, Tu vibres, soudaine, Entière, Comme vibre, goulu, L’oiseau nouveau-né dans la mousse du nid. À peine venue auprès de l’Apache Qui pose sa peine Au bord du chemin familier, Soudaine, Et comme forte du silence de l’univers, Tu lèves ton corps frissonnant du moment de dire….. |
YVES COSSIC ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du Télégramme) Poésie. Yves Cossic libre penseur |
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