[BAIE] Baie. Quelle Baie. Limbes et l’Aube à Tanger. Deux marges de l’enfer bougent avec cantos roulés d’oubli des bâtisseurs. Le canto. Galet roulé de socle — ce fut le temps ! — Rien de racine : un souffle allié du sable et du sel. Le façonnier du canto. Vent l’ouragan jusqu’Ici l’a rodé d’hier à là-bas froissant la voix des roches sous la peau liftée d’une mesure. Tapon d’Avant. Scande le terrible, canto, que le rodado rime. Versification du perdu : une voix passe au temple chu. Le chergui chaule une fin de partie verse un boisseau de poussière sur l’irrégularité. Le zéphyr et la burle ? Tombent au chergui. C’est un silence que ramasse l’enfant. (La tempête en forêt cachait ce qu’un enfant seul cherchait, ramassait, puis cachait à nouveau dans ses pas pour inventer au rapt un chemin jusqu’à ses rêves empêchés. La tempête ? Intrépide, l’enfant s’offrait au ravisseur. Récit.) Délivre-moi des traces où j’ai posé les cantos. |
CAROLINE SAGOT DUVAUROUX ■ Caroline Sagot Duvauroux sur Terres de femmes ▼ → L’eau puissante ? (extrait de Aa Journal d’un poème) → Caroline Sagot Duvauroux, Le Buffre (lecture de Tristan Hordé) → Mais avant (extrait du Buffre) → [Être serait-il le reflet d’une hypothèse… ?] (extrait de ’j) → [Je dissone] (extrait de L’Herbe écrit) → Le Livre d’El d’où (lecture d’AP) → [La poésie ne traduit pas] (extrait du Livre d’El d’où) → (dans la galerie Visages de femmes) Le silence serait-il l’enjeu de la parole ? (un autre extrait du Livre d’El d’où) → Une source (extrait d’Un bout du pré) → Le Vent chaule (lecture d’AP) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur remue.net) « L’intime dehors » (une conversation du 23 août 2012 avec Caroline Sagot Duvauroux) → (sur Ta résonance) Cacophonie vs. polyphonie ou la musicalité de tout dans l’œuvre poétique de Caroline Sagot Duvauroux (par Serge Martin) |
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