[LAC ÉTAL COMME UN ÉPUISEMENT] Lac étal comme un épuisement cherche une place dans la nuit eau dormante eau mourante absorbe l’or des mots qui hier encore nous embrasaient Mon cœur à travers la croisée qui rejoint les étoiles là où je te pense là où nue je te découvre me manquant |
et mon bras sans penser qui s’élève et ce geste une main qui approche la peau sans savoir et ce doigt qui effleure d’abord comme s’il n’osait pas ne se souvenait pas et puis qui et ce doigt qui se pose sur la bouche et qui touche et qui glisse une lèvre la deuxième et savoure et puis caresse encore et ranime de loin de très loin souvenir enchanté le baiser |
ISABELLE ALENTOUR [PELLEGRINI] ■ Isabelle Alentour sur Terres de femmes ▼ → [Jamais d’abord, ni contre] (extrait d’Ainsi ne tombe pas la nuit) → [Heures douces d’un après-midi d’été] (extrait de Louise) → Louise (lecture d’AP) → Makapansgat (lecture de Philippe Leuckx) → [Je me sens vieillir] (extrait de Makapansgat) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [Pour ne pas perdre la pluie] ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions la Boucherie littéraire) plusieurs extraits de Je t’écris fenêtres ouvertes → (sur Terre à ciel) une page sur Isabelle Alentour [+ mini-entretien avec Roselyne Sibille] → (sur Ce Qui Reste) une page sur Isabelle Alentour |
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