[TU VOUDRAIS TENDRE UN CARRÉ BLANC] Tu voudrais tendre un carré blanc au revers sombre de tes paupières fermées dans la nuit la plus noire tu voudrais prendre ce carré blanc y enfouir ton visage y glisser toute et rien ne vient qu’un bleu froissé chiffon de fatigue flottant rêveur aux cils fins de l’enfance épargnée qui mord la vie au cou hardiment à belles dents rieuses de soif rouge |
MÉRÉDITH LE DEZ Ph. © Pascal Glais Source ■ Mérédith Le Dez sur Terres de femmes ▼ → [La nuit | si je ne dors pas](extrait de Cavalier seul) → [Légende blanche de l’air](extrait de Chanson de l’air tremblant) → [Tu cherches en toi](extrait de La Nuit augmentée) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Mazette) la fiche de l’éditeur sur Paupières closes → (dans la poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Mérédith Le Dez → (sur le site des éditions de la Lune bleue) une notice bio-bibliographique sur Mérédith Le Dez |
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