[SOUS UNE CLAIE DE ROSEAUX] sous une claie de roseaux grillage à larges carreaux tressée de branches nues l’arbre qui rampent tordues le long des roseaux avec de minces écarts parfois. Devant par une trouée du feuillage le lac. Dessus s’avance une presqu’île à l’extrémité parfaite. Toujours ces nuances de verts se succèdent se chevauchent s’entrelacent. Un toit de tuiles brunes mêle sa touche au feuillage. Voilà le puits où mourir de soif fontaine dès l’origine sèche. Percevoir le vent se lève en saccades les pétales des cerisiers le lent mouvement du jour sur les frissons du lac. Verts sur verts ce sont échos de feuille en feuille répétés frémissements et cœur où paix coule entre les doigts fuit aussi. Il faut savoir attendre dépris du mouvement le moment où une chute de pierre scintille la voie lactée le rocher minuscule est plus grand que soi aller sur la presqu’île en goûte le silence souffle du vent balance les arbustes. Il y a |
BENOÎT CONORT Source ■ Benoît Conort sur Terres de femmes ▼ → De l’ombre et de sa nuit ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Champ Vallon) la fiche de l’éditeur sur Sortir de Benoît Conort → (sur le site Le Nouveau Recueil) une lecture de Sortir de Benoît Conort par Jean-Michel Maulpoix → (dans la poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Benoît Conort → (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Benoît Conort |
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