[AU FOND DE MOI EST UN ANIMAL SAUVAGE] (Au fond de moi est un animal sauvage qui a été blessé à mort une fois et ne survit, si ça s’appelle survivre, qu’en se protégeant, me séparant des êtres chers, vivants et disparus, ou qui voudraient le devenir — je suppose —, mais on ne peut pas raisonner le petit solitaire, compenser l’injustice d’avant les mots. Avant est un mot illusoire, il n’avance à rien qu’à avancer notre marche au rien, quand on ne se retrouve plus sous le vent d’abordage, le bon courant qui te tient dressé aux aguets, prêt à accueillir à mordre à baiser cette ombre du beau.) |
JEAN-CHARLES VEGLIANTE Source ■ Jean-Charles Vegliante sur Terres de femmes ▼ → [La lente] [L’étourdie] [L’Africaine] → [Un petit garçon passe] (extrait de Fragments de la chasse au trésor) → Fenêtre (extrait de Trois cahiers avec une chanson) → Où nul ne veut se tenir (lecture de Joëlle Gardes) → Celle qui dort... (extrait des Oublies) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de La Lettre volée) la fiche de l’éditeur sur Où nul ne veut se tenir → (sur Recours au Poème) une notice bio-bibliographique sur Jean-Charles Vegliante (+ 6 poèmes choisis) |
Retour au répertoire du numéro de mars 2017
Retour à l’ index des auteurs
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.