[VOILÀ] Voilà / Il ne sait plus où il a lu que les hommes âgés pourraient être des explorateurs mais il voit bien que chaque heure chaque moment sont envahis pour lui d’imperceptibles métamorphoses et depuis qu’il a abandonné toute ambition de réussir il éprouve un peu moins de fatigue à regarder le tracé brusque des oiseaux quand il rencontre cet autre bleu même pas bleu que la mer dans son œil aplatit puis renverse et puis l’été et les beaux jours d’hiver encore Il se promène s’enfonce un peu dans le sable des dunes hasardant son piètre corps sous l’air qui penche en charpentes laiteuses / Il redevient heureux les muscles de ses paupières battent à grands coups |
GEORGES GUILLAIN ■ Georges Guillain sur Terres de femmes ▼ → [Il n’y a pas de poésie descriptive] (extrait de Compris dans le paysage) → six août | Georges Guillain, Compris dans le paysage → Que ce lieu pour rester (extrait d’Avec la terre, au bout) → [Novembrer tout y revient patauger] (autre extrait d’Avec la terre, au bout) → [Voilà que tu es devenu poreux] (autre extrait d’Avec la terre, au bout) → Tant que nous sommes (extrait d’Un bouquet pour les morts) ■ Voir aussi ▼ → (sur Terres de femmes) Camille Loivier, Il est nuit (lecture de Georges Guillain) → (dans la Poéthèque du site du Printemps des Poètes) une fiche bio-bibliographique sur Georges Guillain → (sur le site du Castor Astral) la fiche de l’éditeur sur Parmi tout ce qui renverse |
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