STREET JESTERS
SALTIMBANCHI
Street jesters seem to have long long
Arms that in an instant could touch
The skies, their jests and puns being
Eyed high above by magpies,
The longtime plotted plunge into
Deep celestial waters of folly and stars,
Acme of their weariness,
The comedians’ outlandishness,
The life they lead, that dragonflies.
SALTIMBANCHI DI STRADA
Saltimbanchi di strada lunghe lunghe braccia
pare abbiano, che in un istante potrebbero toccare
i cieli, giochi di parole e capriole sono osservati
dall’alto dalle gazze,
il tuffo a lungo progettato dentro
celestiali acque profonde di follia e di stelle,
acme della loro stanchezza,
lo spaesamento dei teatranti vaganti,
la vita che conducono, quella delle lucciole.
Claudia Azzola, Il mondo vivibile, Poesie, La Vita Felice Editore, Milano, 2016, pages 19 et 71.
SALTIMBANQUES DE RUE
Saltimbanques de rue
ont, dirait-on, des bras longs, longs, longs,
qui pourraient toucher les cieux
en un instant, jeux de mots et cabrioles
sont observés d’en haut par les agasses,
leur plongeon tête en avant, de loin dans
les profondes eaux célestes de folie et d’étoiles,
apogée de leur épuisement,
le déracinement des comédiens ambulants,
la vie qu’ils mènent, celle des lucioles.
Traduction inédite d’Angèle Paoli
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