« Même la tristesse de ce jour où la poitrine me fait mal, comme une cigarette à l’arôme délicat, j’ai peine à l’abandonner. » Ph., G.AdC [POUR LA PREMIÈRE FOIS DEPUIS LONGTEMPS] Pour la première fois depuis longtemps, d’un coup j’ai ri aux éclats —— La drôlerie de cette mouche se frottant les mains. Même la tristesse de ce jour où la poitrine me fait mal, comme une cigarette à l’arôme délicat, j’ai peine à l’abandonner. Ce moi d’il y a un instant, qui désirait faire du tapage, je m’en attendris. Ishikawa Takuboku, Le Jouet triste, Arfuyen, 2016, page 76. Traduit du japonais par Jérôme Barbosa et Alain Gouvret. |
ISHIKAWA TAKUBOKU ■ Ishikawa Takuboku sur Terres de femmes ▼ → Le Jouet triste (lecture d’AP) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Arfuyen) les pages de l’éditeur sur Ishikawa Takuboku |
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