PLUS NEUVE QUE LA MORT Tu résides dans le noyau dur du temps puisant des étincelles dans l’entrechoquement des cailloux lunaires. Tu élis domicile au centre du miroir et ton espace se resserre projetant un sable d’ombre dans les interstices de ta peau. Femme épouvantée proche de toute rupture menacée à la fois par la cendre et la flamme méfie-toi des passagers sans paroles qu’attisent tes angoisses toi qui demeures à jamais plus neuve que la mort. Nohad Salameh, Le Livre de Lilith, L’Atelier du Grand Tétras, 2016, page 49. Avec deux lavis de Colette Deblé. |
NOHAD SALAMEH ■ Nohad Salameh sur Terres de femmes ▼ → L’écoute intérieure → L’envol immobile → L’intervalle (+ notice bio-bibliographique) → Marcheuses au bord du gouffre (lecture d'AP) → Les nudités premières ■ Voir aussi ▼ → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Nohad Salameh |
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