[J’AI MARCHÉ SUR LES MORTS] J’ai marché sur les morts aucun ne s’est réveillé mais tu n’avais pas sommeil et l’histoire continue cramponnée à nos épaules rien ni le vent ni la foudre ne parvient à la détacher il y a quelque chose d’une tempête ce ne sont pas les feuilles balayées ce ne sont pas les feuilles mais des hommes enterrés à plusieurs et combien de fois de peur que ne se répète leur histoire ma mère dit les poètes écrivent des choses tristes que puis-je écrire quand je n’y peux rien de ce monde quand tout cela s’infuse à l’intérieur ne demande qu’à prendre l’air Cécile Guivarch in Pablo Poblète et Claudine Bertrand, Éloge et défense de la langue française, Éditions Unicité, Collection Poètes francophones planétaires, 2016, page 167. |
CÉCILE GUIVARCH Ph. : Michel Durigneux Source ■ Cécile Guivarch sur Terres de femmes ▼ → Cent ans au printemps (lecture d’AP) → Cent ans au printemps (lecture de Philippe Leuckx) → [Écrire ses yeux] (extrait de Cent ans au printemps) → [c’est tout pour aujourd’hui] (extrait de c’est tout pour aujourd’hui) → Cécile Guivarch, mots et mémoire en double (chronique de Marie-Hélène Prouteau) → Renée, en elle (lecture d’AP) → [des hommes tressaillent](extrait de S’il existe des fleurs) → [Je ne sais pas si tu es encore jeune](extrait de Sans Abuelo Petite) → Sans Abuelo Petite (lecture d’Isabelle Lévesque) → Vous êtes mes aïeux (lecture de Gérard Cartier) → (dans l’anthologie Terres de femmes) [ma grand-mère avait beaucoup de clés] ■ Voir aussi ▼ → J'écriture(s)[le blog de Cécile Guivarch] → le site terre à ciel | poésie d’aujourd’hui |
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