Ph., G.AdC BLUES AGAIN Lying in bed, waiting for sleep or something entirely different to come up, I heard a whimper in the tick tock blue and dipped into a distance sky blue and far from this room with its eight bar blues and the tick tock again of the clock with your voice going out the door. The weight of these sounds still bears the color of water under a blue dome and I am alone with a twelve bar blues love having fled its comfort; lying in bed now, sweating blue bullets as in paint ball — a splatter to the skull, my eyes closed, my ears dimmed; the keenness of sleep is yard away blinking, darting fitfully into a blue day. Barry Wallenstein, “4. Jazz”, in Drastic Dislocations, New and Selected Poems, New York Quarterly Books, New York, NY 10113, 2012, p. 207. ENCORE LE BLUES Allongé sur le lit, attendant le sommeil ou tout à fait autre chose qui se présenterait, j’entendis une plainte dans le tic-tac bleu, et m’enfonçai dans un lointain ciel bleu et loin de cette chambre et son rythme de blues et le tic-tac encore de l’horloge avec ta voix qui sort par le seuil de la porte. Ces bruits sont encore lestés de la couleur de l’eau sous un dôme bleu et je suis seul avec les douze mesures d’un blues privé de la consolation de l’amour qui l’a fui ; allongé sur le lit maintenant, suant des balles bleues comme au jeu de paint-ball — éclaboussant mon crâne, yeux clos, sons tamisés : le plein du sommeil hors d’atteinte clignote, et à saccades s’enfonce dans un jour bleu. Traduit de l’anglais (américain) par Marilyne Bertoncini. Traduction inédite. |
BARRY WALLENSTEIN Source ■ Barry Wallenstein sur Terres de femmes ▼ → Tony’s blues (lecture de Chantal Dupuy-Dunier) ■ Voir aussi ▼ → le site de Barry Wallenstein |
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