Caroline François-Rubino, Boire à la source de John Taylor Source [VALLÉE CACHÉE SOUS LE GLACIER] Vallée cachée sous le glacier ; ruissellement de l’eau : doigts d’une main ; l’alpage est d’un vert fertile. Plus haut, un aigle s’envole d’une fissure qui est comme un passage secret. Entre deux prés de fauche, le chemin creux sur lequel nous avons souvent rencontré, à l’heure où le soleil se couche, le sculpteur sur bois. Face au soleil qui se couche. Rouge-queue se posant au pied de la croix du village. Un nuage comme une herse dans le ciel ; le lendemain soir, à nouveau un nuage-herse ; puis la pluie sans arrêt pendant des jours. Des gentianes d’un bleu profond au bord du chemin si haut que la végétation prenait fin et que nous entrions de plus en plus dans la pierraille. Les vitraux de Chartres. John Taylor, Boire à la source | Drink from the Source, Éditions Voix d’Encre, 2016, s.f. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Françoise Daviet. Aquarelles de Caroline François-Rubino. Préface de Sabine Huynh. |
JOHN TAYLOR Source ■ John Taylor sur Terres de femmes ▼ → [Sometimes the island] (poème extrait de Portholes | Hublots) → [all your life long] (poème extrait du Dernier Cerisier | The Last Cherry Tree) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Voix d’encre) la page de l’éditeur sur Boire à la source → (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur John Taylor → (sur Mediapart) Littérature : le sens de la gravité de John Taylor, par Stéphane Vallet → (sur lelitteraire.com) une lecture de Boire à la source par Jean-Paul Gavard-Perret → le site de Caroline François-Rubino → le site de Sabine Huynh |
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