[IL DONO A VOLTE È SOLO UN VETRO OPACO] Il dono a volte è solo un vetro opaco * che va riconosciuto in mezzo al niente va levigato, smerigliato a fatica a lungo, fino a brillare ad accecare d’un fiato la mente e poi va lavorato ancora e ancora perché torni invisibile nel tutto trasparenza pura lente. * Questa poesia mi è stata letteralmente dettata, in sogno, da Valerio Magrelli Silvia Bre, “L’argomento”, in Marmo, Giulio Einaudi Editore, 2007 [ebook 2014], pagina 9. Premio Viareggio-Rèpaci 2007. [LE DON PARFOIS N’EST QU’UN VERRE OPAQUE] Le don parfois n’est qu’un verre opaque * à reconnaître au milieu de rien à polir, à poncer avec soin longuement, jusqu’à ce qu’il brille qu’il éblouisse d’un seul trait l’esprit et puis à travailler encore et encore pour qu’invisible dans le tout il redevienne transparence pure loupe. * Ce poème m’a été littéralement dicté, en rêve, par Valerio Magrelli Traduit de l’italien par Silvia Guzzi. |
SILVIA BRE Source ■ Silvia Bre sur Terres de femmes ▼ → [Beato il mio vicino](autre poème extrait de Marmo, traduit par Philippe Leuckx) → [Il nome è troppo] (autre poème extrait de Marmo, traduit par Tiphaine Samoyault) → [Un’aquila si tiene nei miei occhi] (autre poème extrait de Marmo, traduit par Tiphaine Samoyault)[+ une notice bio-bibliographique de Silvia Bre] → [Io amo chi siede](poème extrait de La fine di quest’arte, traduit par Silva Guzzi) → [La poca la povera cosa] (autre poème extrait de La fine di quest’arte, également traduit par Silvia Guzzi) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [È da lontano che viene] (poème inédit traduit par Silvia Guzzi) ■ Voir aussi ▼ → Traductions.it, le site de Silvia Guzzi → (sur Recours au Poème) cinq poèmes de Silvia Bre, traduits par Silvia Guzzi ■ Pour écouter Silvia Bre sur la Toile, cliquer ICI ou ICI |
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