Ph., G.AdC [Un février de 28 poèmes machinés] Un février de 28 poèmes machinés. 28 revenantes et une seule colline-mère. Volcan décrassé. Cyprès lancinant et texte dans l’amandier. Il n’y a pas de tombe. Écrire chaque soir le tour du jardin pour gagner, après la pierre, après le chêne, le noir étoilé, l’étalement du livre. Tourner le commutateur. Devenir le paysage à côté du paysage. En prendre le parti, puis le sien, puis plonger. Nous ne sommes plus très nombreux à aimer aimer sans le dire. On va pouvoir ressortir avec des phrases. Tout est là. Nicolas Pesquès, « J12 (février-avril 2009), I », La Face nord de Juliau, onze, douze, Éditions Flammarion, Collection Poésie/Flammarion, 2013, page 157. Le 28 février [2011] Corps qui va au paysage comme vers son argumentation. Pour grandir en intensité, en animalités : coq-à-l’âne, rapacité, flair, Détente, pense-bête etc. Vol de cigale, amour de limace ; trajectoires des uns et des autres. Des facultés pour le corps qu’il ne soupçonnait pas, des phrases impensées. « Le corps est pour le corps vivant cause et principe. » Corps : forme au-delà de quoi il se multiplie, s’agrège, se retourne, se considère. Forme en formation : aussi bien phrase. Nicolas Pesquès, « Les Formules, deuxième séquence | 4. Abandon de l’âme », in La Face nord de Juliau, treize à seize, Flammarion, Collection Poésie/Flammarion, 2016, page 136. |
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