AFFLUENT D’UN FLEUVE Où l’on ne se baigne pas deux fois, la rivière est difficile à suivre. Tour à tour souterraine et résurgente, miroir gelé comme dans les livres, paresseuse qui serpente et prête à changer de nom pour se jeter dans les bras d’un fleuve où elle se perd, comme nous dans les méandres du discours : vieux boa qui voulait avaler le monde et digère les idées comme on digère un buffle. Gérard Macé, « Tour », Promesse, tour et prestige, Éditions Gallimard, Collection blanche, 2009, page 28. |
GÉRARD MACÉ Ph. © Catherine Hélie | Éditions Gallimard Source ■ Gérard Macé sur Terres de femmes ▼ → Homère au royaume des morts a les yeux ouverts (lecture d’Isabelle Lévesque) → Billard. Téléphone. (poème extrait d’ Ici on consulte le destin) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Le bruit du temps) une fiche bio-bibliographique sur Gérard Macé → (sur le site Auteurs contemporains) une fiche bio-bibliographique sur Gérard Macé |
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