« Nébuleuse passante que rien ne fixe. » Ph., G.AdC [LA NUIT PRENAIT PARFOIS CETTE FORME DE FUGUE] La nuit prenait parfois cette forme de fugue. Incessants mouvements qu’on sent s’échapper de son corps. Les nuages se dispersaient. De longs bancs de brume glissaient par pans rapides voilant la ville de volutes superposées, de liserés déchiquetés. Leurs fuites te ramenaient à ces lointains trajets où l’on a perdu ses repères. Quand tu n’avais plus rien que ce cœur serré sur ton cœur. Nébuleuse passante que rien ne fixe. Saluant ta vie de ton regard répandu sur les choses. En un constant frôlement d’adieu. Valérie-Catherine Richez, Précipités, Éditions Isabelle Sauvage, 2014, page 24. |
VALÉRIE-CATHERINE RICHEZ Source ■ Valérie-Catherine Richez ▼ → L’Étoile enterrée (note de lecture d’AP) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Isabelle Sauvage) une notice bio-bibliographique sur Valérie-Catherine Richez → (sur le site des éditions Isabelle Sauvage) la fiche de l’éditeur sur Précipités → (sur Poezibao) une note de lecture d’Isabelle Lévesque sur Précipités |
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