Alors, je resterai, orant, au seuil de l’inouï. Ph., G.AdC [CE QUE JE VOIS M’ÉBLOUIT] Ce que je vois m’éblouit, là où je suis me perce. Je ne peux te rejoindre où tu m’attends, au-delà de la plaine aride qui grandit. Traverser la blancheur du vent m’est impossible — j’attends qu’elle me porte. Se peut-il qu’elle me soit refusée ? Alors, je resterai, orant, au seuil de l’inouï. Réginald Gaillard, « Naissance, XV » in L’Échelle invisible, Ad Solem, Collection Poésie, 2015, page 102. Préface de Fabrice Hadjadj. |
RÉGINALD GAILLARD Source ■ Réginald Gaillard sur Terres de femmes ▼ → [mes mains s’ouvrent] (poème extrait de L’Attente de la tour) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Ad Solem) la fiche de l’éditeur sur L’Échelle invisible |
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