[ON OSE À PEINE LA LUMIÈRE] On ose à peine la lumière, le trait, la traversée. Que peut un cœur sinon dans la fragilité consentie, sinon dans la joie de jouer du peu ? On ne dit rien de l’ombre ni de cette surprise de l’aube dans le réel caché. Le jour est ainsi sa mesure et son attente, comme en creux le poème. […] On ne sait plus très bien si la lumière s’effondre dans la mer ou si notre regard s’accroche aux flancs d’une montagne. La beauté là s’impose sans effort. L’île en nous s’efforce à la mer et nous croyons au jour, aux distances explorées. Philippe Leuckx, L’Effeuillement des choses vers les confins, Éditions La Porte, Collection Poésie en voyage, 2015, s.f. |
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