[S’ARRACHER] S’arracher S’arracher pour respirer Aimer les commencements Jusqu’à vouloir en vain dévoiler les visages Remonter le courant jusqu’à la source Comme s’il y avait un sens aux souvenirs Un début aux images une direction au temps Le réel est toujours d’abord Celui qu’on a imaginé Rien n’efface l’incrusté dans nos chairs Surtout pas le recouvrement du silence Le poème parfois met à nu le passé Pour qu’il n’encercle plus D’un geste d’adieu il tente De fermer ses écailles |
MIREILLE FARGIER-CARUSO Source ■ Mireille Fargier-Caruso sur Terres de femmes ▼ → L’arôme du silence → [Tu avances] (poème extrait du recueil Ce lointain inachevé) → Entendre → Presque rien... l’eau du poème où se désaltérer (lecture d’AP sur Ces gestes en écho) → silence d’avant le souvenir (poème extrait du recueil Ces gestes en écho) → Comme une promesse abandonnée (lecture de Michel Ménaché) → [D’un coup de dent soudain] [L’hiver avance] (extraits de Comme une promesse abandonnée) → Gorgée d’eau pour les lèvres sèches → [sur la plage] (extrait de Couleur coquelicot) → (dans l’Anthologie poétique Terres de femmes) On a vingt ans (poème extrait du recueil Un peu de jour aux lèvres) ■ Voir aussi ▼ → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Mireille Fargier-Caruso → (sur le site des Éditions Bruno Doucey) la fiche de l'éditeur sur Un lent dépaysage |
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