[LES SERMENTS]
Les serments :
paroles frêles au vent des saules,
frileuses feuilles soumises aux cailloux blancs.
Les pics et les monts percent les nuages.
Pour la pluie, tu rejoins des mots aguerris.
Chute, les galets dont se souvient la mer, notre source où relire la demeure.
Tu vis un paysage inconnu, les reliefs que j’ignore (plaine du soupir, les herbes folles en plein songe).
La roche un signe d’étoile.
Tu es le soir, j’ose une veillée.
Tes bras seront le ciel.
Pour mes pas guidés contre montagne (enchantée).
Où tu vis.
Le chant rejoint : les ailes froissent
les décombres.
[I GIURAMENTI]
I giuramenti :
Promesse fragili al vento dei salici,
tremule foglie sottomesse ai sassolini bianchi.
I picchi e i monti trafiggono le nuvole.
Per la pioggia, giungi a parole agguerrite.
Caduta, i ciottoli che il mare ricorda, nostra sorgente dove rileggere la dimora.
Vivi un paesaggio sconosciuto, i rilievi che ignoro (pianura del sospiro, la malerba in pieno sogno).
La roccia un segno di stella.
Tu sei la sera e io oso una veglia.
Le tue braccia saranno il cielo.
Per i miei passi guidati contro montagna (incantata).
Dove vivi.
Il canto raggiunto : le ali contro
le macerie.
Isabelle Lévesque, Le tue braccia saranno, Il ragazzo innocuo, Collana Scripsit Sculpsit - LI, marzo 2015. Traduzione originale di Marco Rota. Copertina : xilografia di Luciano Ragozzino.
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ISABELLE LÉVESQUE
Source
■ Isabelle Lévesque
sur Terres de femmes ▼
→ C’est tout c’est blanc
→ [Entends, c’est jour, la forme aimantée du point] (poème extrait de Ravin des Nuits que tout bouscule)
→ Chemin des centaurées (lecture de Pierre Dhainaut)
→ Chemin des centaurées (lecture d’AP)
→ Mai | La Ronde (extrait de Chemin des centaurées)
→ [Les feuilles envolées du peuplier] (extrait d’ En découdre)
→ Nous le temps l’oubli (note de lecture d’AP)
→ [Oh, ce désordre de disparaître !] (extrait de Nous le temps l’oubli)
→ [Nous vaut la force courant le vent] (poème extrait de Va-tout)
→ [Oh, ce désordre de disparaître !] (poème extrait de Nous le temps l'oubli)
→ Ossature du silence (note de lecture d’AP)
→ [Ouvre et lis entre les lignes] (poème extrait du Fil de givre)
→ Le Fil de givre (lecture d’AP)
→ Le Fil de givre (lecture de Jean Marc Sourdillon)
→ [Peine singulière] (poème extrait d’Un peu de ciel ou de matin)
→ Ravin des Nuits que tout bouscule (note de lecture d’AP)
→ Va-tout (note de lecture de Jean-Louis Giovannoni)
→ Voltige ! (note de lecture d’AP)
→ Pierre Dhainaut | Isabelle Lévesque | L’origine de l’écriture | [Si léger… tu cours] (extraits de La Grande Année)
→ Pierre Dhainaut | Isabelle Lévesque, La Grande Année (lecture d’AP)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Territoire
→ (dans la galerie Visages de femmes) le Portrait d’Isabelle Lévesque (+ un poème extrait de Va-tout)
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site des éditions Il ragazzo innocuo) la fiche de l'éditeur sur Le tue braccia saranno
→ (sur La Pierre et le Sel) Isabelle Lévesque, de la terre à la lumière, par Pierre Kobel
→ (sur Recours au poème) une notice bio-bibliographique sur Isabelle Lévesque
■ Notes de lecture (55) d’Isabelle Lévesque
sur Terres de femmes ▼
→ Max Alhau, Les Mots en blanc
→ Marie Alloy, Cette lumière qui peint le monde
→ Gabrielle Althen, Soleil patient
→ Françoise Ascal, Noir-racine précédé de Le Fil de l’oubli
→ Edith Azam, Décembre m’a ciguë
→ Gérard Bayo, Jours d’Excideuil
→ Mathieu Bénézet, Premier crayon
→ Véronique Bergen, Hélène Cixous, La langue plus-que-vive
→ Claudine Bohi, Mère la seule
→ Paul de Brancion, Qui s’oppose à l’Angkar est un cadavre
→ Laure Cambau, Ma peau ne protège que vous
→ Valérie Canat de Chizy, Je murmure au lilas (que j’aime)
→ Fabrice Caravaca, La Falaise
→ Jean-Pierre Chambon, Zélia
→ Françoise Clédat, A ore, Oradour
→ Colette Deblé, La même aussi
→ Loïc Demey, Je, d’un accident ou d’amour
→ Sabine Dewulf, Et je suis sur la terre
→ Pierre Dhainaut, Après
→ Pierre Dhainaut, Ici
→ Pierre Dhainaut, Progrès d’une éclaircie suivi de Largesses de l’air
→ Pierre Dhainaut, Vocation de l’esquisse
→ Pierre Dhainaut, Voix entre voix
→ Armand Dupuy, Mieux taire
→ Armand Dupuy, Présent faible
→ Estelle Fenzy, Rouge vive
→ Bruno Fern, reverbs phrases simples
→ Élie-Charles Flamand, Braise de l’unité
→ Aurélie Foglia, Gens de peine
→ Philippe Fumery, La Vallée des Ammeln
→ Laure Gauthier, kaspar de pierre
→ Raphaële George, Double intérieur
→ Jean-Louis Giovannoni, Issue de retour
→ Cécile Guivarch, Sans Abuelo Petite
→ Cécile A. Holdban, Poèmes d’après suivi de La Route de sel
→ Sabine Huynh, Les Colibris à reculons
→ Sabine Huynh, Kvar lo
→ Lionel Jung-Allégret, Derrière la porte ouverte
→ Mélanie Leblanc, Des falaises
→ Gérard Macé, Homère au royaume des morts a les yeux ouverts
→ Béatrice Marchal, Un jour enfin l’accès suivi de Progression jusqu’au cœur
→ Jean-François Mathé, Retenu par ce qui s’en va
→ Dominique Maurizi, Fly
→ Dominique Maurizi, La Lumière imaginée
→ Emmanuel Merle, Dernières paroles de Perceval
→ Nathalie Michel, Veille
→ Isabelle Monnin, Les Gens dans l’enveloppe
→ Cécile Oumhani, La Nudité des pierres
→ Emmanuelle Pagano, Nouons-nous
→ Hervé Planquois, Ô futur
→ Sofia Queiros, Normale saisonnière
→ Jacques Roman, Proférations
→ Pauline Von Aesch, Nu compris
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