Ph., G.AdC NOIRS Il y aura un ciel blanc trop grand tu t’avances dans un monde illisible — personne n’a dérobé le nid des mésanges — et ses nuages épais comme dans la main d’un chêne Le vent le vent les corbeaux sont fous — une aile noire te masque et le temps passe — le moment venu tu n’as pas su descendre — toutes tes conquêtes tiennent dans une boîte d’allumettes Une bille une coquille de noix trois points de nuit au blanc de l’œil — la langue collée au tronc de l’églantier — une épine sous l’ongle — emporté par le mascaret de son parfum — roulé — dans le sommeil paradoxal Les fleurs d’ail des cris derrière la haie du gravier tes bataillons en marche — la pluie revient et |
JACQUES ABEILLE Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Arfuyen) une page sur Petites proses plus ou moins brisées |
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