LISIÈRE DE L’AUBE
Le silence coupe en deux la chambre
vide comme le plein
où nous nous aimons
Vieux sage asiatique
le chat qui feint de dormir
contemple la scie qui mord
dans une planche
Transparence des objets
après une averse
Le génie du lieu surgit
çà et là sur le lac
Portique ensorcelé des saisons
Béance spatiale de la rose
ouvrant un chemin de métaphores
Un ange s’égare un instant
dans une taverne
illuminée de chaux
où rôde la mort sans anecdote
Francesca Y. Caroutch, L’Or des étoiles, Éditions du Cygne, Collection « Poésie francophone », 2015, page 47. Préface de Salah Stétié.
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