Collage-diptyque, G.AdC
[PLUS FORTE QUE LA FORÊT]
Plus forte que la forêt au Désert,
Anna Livia en sa lancinante mélopée
se fraie un passage dans l’énigme
de l’invisible : Loup, y es-tu ?
Sa demande pressante monte au faîte,
rythme de grands rais les sapins mais,
dessous, les mousses et les fougères
étouffent les mots dans la répétition.
Ils semblent s’éloigner pour mieux revenir :
Loup, y es-tu ? M’entends-tu ?
L’œil glaneur par aguets, la parole émotive
court le risque de l’incarnation, trouve
framboises comme alliées de secours
et la voix rouge de sa dévoration
l’hardie enfant étourdiment triomphe :
Loup y est pas, il nous mangera pas !
Quelle mère-grand démentirait son chaperon ?
Sylvie Fabre G., Tombées des lèvres, L’Escampette Éditions, 2015, page 52.
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SYLVIE FABRE G.
Source
■ Sylvie Fabre G.
sur Terres de femmes ▼
→ Tombées des lèvres (note de lecture d’AP)
→ Tombées des lèvres (note de lecture d’Isabelle Raviolo)
→ [À l’orée] (poème issu du recueil L’Intouchable)
→ L’Intouchable (note de lecture d’Isabelle Raviolo)
→ Frère humain (note de lecture d’AP)
→ Frère humain (note de lecture d’Isabelle Raviolo)
→ [La pensée va, et vient à ce qui revient] (poème issu du recueil Frère humain)
→ Sylvie Fabre G. par Sylvie Fabre G. (auto-anthologie poétique comprenant plusieurs extraits de L’Approche infinie)
→ [C’est un matin doux et amer](poème issu du recueil L’Autre Lumière)
→ Dans l’attente d’un prolongement qui se meurt (note de lecture d’AP sur Corps subtil)
→ Corps subtil (poème issu du recueil Corps subtil)
→ L’Approche infinie (note de lecture d’AP)
→ Celle qui n’était pas à sa fenêtre (extrait issu du recueil Le Génie des rencontres)
→ La demande profonde
→ Lettre des neiges éternelles (extrait de La Maison sans vitres)
→ Piero, l’arbre (autre extrait de La Maison sans vitres)
→ Maison en quête d’orient (poème issu du recueil Les Yeux levés)
→ [Bien sûr le chant s’apaise dans le soir] (poème issu du recueil La Vie secrète)
→ Quelque chose, quelqu’un
→ Trouver le mot (autre poème issu du recueil L’Autre Lumière)
→ (dans la galerie Visages de femmes) le Portrait de Sylvie Fabre G. (+ poème issu du recueil L’Approche infinie)
→ Jean-Pierre Chambon, Le Petit Livre amer, par Sylvie Fabre G.
→ Jean-Pierre Chambon, Tout venant, par Sylvie Fabre G.
→ Patricia Cottron-Daubigné, Visage roman, par Sylvie Fabre G.
→ Alain Freixe, Vers les riveraines, par Sylvie Fabre G.
→ Emmanuel Merle, Ici en exil, par Sylvie Fabre G.
→ Emmanuel Merle & Thierry Renard, La Chance d’un autre jour, Conversation (lecture de Sylvie Fabre G.)
→ Pierre Péju, Enfance obscure, par Sylvie Fabre G.
→ Pierre Péju, L’État du ciel, par Sylvie Fabre G.
→ Fabrice Rebeyrolle, un peintre gardien du feu, par Sylvie Fabre G.
→ Erwann Rougé, Passerelle, Carnet de mer, par Sylvie Fabre G.
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) L’au-dehors
→ (dans les Chroniques de femmes) L’Amourier | Le Jardin de l’éditeur par Sylvie Fabre G.
→ (dans les Chroniques de femmes) Anne Slacik par Sylvie Fabre G. : Anne, la sourcière
→ (dans les Chroniques de femmes) Ludovic Degroote | Retisser la trame déchirée, par Sylvie Fabre G.
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site de la Mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Sylvie Fabre G.
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